La « majorité océanienne » au Congrès est-elle minoritaire ?


La réélection de l’indépendantiste Roch Wamytan à la présidence du Congrès le 23 juillet 2020 a suscité de vives réactions dans le camp non indépendantiste. En réalité, c’est surtout l’alliance entre le camp indépendantiste (26 sièges sur 54) et l’Eveil Océanien (3 sièges) –dénommé « majorité océanienne » par le Président Wamytan- qui a suscité l’indignation des non indépendantistes (25 sièges) qui se retrouvent désormais minoritaires au sein de l’assemblée du Congrès. Parmi eux, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un acte non-démocratique d’une minorité qui prendrait le pouvoir au détriment d’une majorité. Afin de vérifier cette affirmation, cette contribution propose d’analyser le nombre de suffrages obtenus lors de l’élection provinciale de 2019 par les partis constituant cette « majorité océanienne ».

Cet article, écrit par Pierre-Christophe Pantz, docteur en géopolitique, chercheur associé au LARJE (UNC), apporte une analyse argumentée sur les distorsions de la représentation politique. Au moins autant que les questions institutionnelles largement mises en avant, la dispersion des non indépendantistes les défavorise, face à l’union des indépendantistes.

Vous trouverez cet article développé ici : Majorité océanienne PANTZ