Does school achievement improve labor market positions for the Indigenous New Caledonians?


26 January 2017

Ce cahier du LARJE, coécrit par Samuel Gorohouna et Catherine Ris, analyse les inégalités dans l’accès aux diplômes et à l’emploi. Cette analyse sert d’outil à la réflexion sur le rééquilibrage, voulu par l’Accord de Nouméa.

This paper analyses occupational status of indigenous people (Kanak) compared to non-indigenous people in New Caledonia. A general Blinder Oaxaca decomposition for nonlinear models is applied to decompose the differences  in labour market outcomes between Kanak and non-Kanak into several components, highlighting the role of school achievement. Using the data from the four most recent Censuses (1989, 1996, 2004 and 2009), we show that the unexplained part of disparities in employment varies from 10% to 40% (according to the method used). The high level of the unexplained part can be due to others individual characteristics that we don’t control for. The results also suggest that we should not exclude discrimination as one of the possible factors of this unexplained part of ethnic disparities.

Vous pouvez le télécharger ici :Cahier_Larje_2012-05-02-2013.pdf

 

Cet article analyse l’accès aux diplômes et à l’emploi selon la communauté d’appartenance en Nouvelle-Calédonie. Nous utilisons la décomposition de Blinder et Oaxaca, appliquée aux modèles non linéaires, afin d’identifier la part respective des caractéristiques individuelles dans les différences d’accès à l’emploi entre les Kanak et non-Kanak. En utilisant les données des quatre derniers recensements (1989, 1996, 2004 et 2009), nous mettons en évidence l’importance de la réussite scolaire. La part inexpliquée des différences d’accès à l’emploi reste tout de même importante ; elle varie de 10% à 40% selon la méthode utilisée. Le niveau élevé de cette part inexpliquée peut être dû à d’autres caractéristiques individuelles non introduites dans le modèle. Les résultats suggèrent également que l’existence de discrimination ne peut être exclue comme explication possible des disparités ethniques dans l’accès à l’emploi.