Les élections provinciales de mai 2019, un référendum « bis » ?


Six mois à peine après le premier référendum d’autodétermination, les électeurs néocalédoniens ont de nouveau rendez-vous avec les urnes pour une élection provinciale (12 mai 2019) qui s’annonce décisive à plus d’un titre pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. En effet, cette cinquième mandature offrira une ultime possibilité aux partis politiques de redistribuer les cartes et ce, alors que se profile vraisemblablement la fin du processus de l’accord de Nouméa.

A la suite d’un premier référendum historique remporté par les non-indépendantistes (56,7% contre l’indépendance), et même s’il ne s’agit pas exactement du même électorat, l’élection provinciale constituera donc l’ultime baromètre avant les deux derniers référendums.

Pour ce scrutin décisif, le camp indépendantiste, galvanisé par le résultat du «OUI» au référendum (43,3%) déjouant l’ensemble des sondages les annonçant lourdement perdants, compte surfer sur cette dynamique afin d’inverser les équilibres politiques au sein des institutions de l’archipel. Face à un paysage politique profondément cristallisé depuis près de trente ans, cette contribution de Pierre-Christophe Pantz, Docteur en géopolitique, chercheur associé au LARJE, proposera de s’interroger sur les principaux enjeux des prochaines élections provinciales.

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