Quelle place pour le renouvellement politique en Nouvelle-Calédonie ?


A l’orée de la troisième consultation référendaire du 12 décembre 2021 et suite à l’appel à la non-participation du FLNKS, la question du renouvellement politique peut-elle avoir un impact sur l’issue du scrutin ? Dans un archipel marqué par l’hégémonie de quelques partis politiques, quasiment tous issus du RPCR et du FLNKS, certains élus, héritiers des accords de Matignon-Oudinot (1988), continuent de faire la pluie et le beau temps dans le paysage politique néocalédonien. Face à cette longévité, cette contribution de Pierre-Christophe Pantz, chercheur associé au LARJE, s’intéresse au renouvellement politique en Nouvelle-Calédonie et au positionnement référendaire d’une jeunesse, souvent en marge des logiques de parti.

Cette thématique du renouvellement est constante et fait partie d’un cycle naturel qui ne doit pas être nécessairement traité sous le prisme du dégagisme qui ne paraît pas naturellement inscrit dans l’ADN océanien où les vieux sont détenteurs légitimes de la parole. Enfin, le renouvellement générationnel ne doit pas être compris mécaniquement comme facilitant le dialogue et polissant les positionnements. Cette complexité est en débat dans cet article qui sera enrichi avec les résultats de la consultation du 12 décembre 2021.

Vous pouvez retrouver cet article ici : Représentativitédes élus et abstention en Nouvelle Calédonie