Déficits et UE, l’engagement français


02-06-2010

Paris a confirmé le 28 mai à Bruxelles l’engagement de réduction des déficits publics. Il s’agit d’un objectif connu, demandé par l’UE.

Voir http://larje.univ-nc.nc/index.php?option=com_content&view=article&id=177%3A-france-et-deficits-publics-excessifs-ou-en-sommes-nous-&catid=19&Itemid=19〈=fr

Le discours est encore peu précis, voire paraîtra décevant, mais les objectifs concrets commencent à devenir perceptibles. Cet engagement intervient surtout dans un contexte nouveau. La crise financière a montré les limites d’un modèle où l’endettement public avait remplacé la croissance. Cela ne manquera pas de toucher l’Outre-mer et la Nouvelle-Calédonie, qui profitent de transferts publics, à la fois importants en montant et très dérogatoires à la règle commune dans leur principe.

Vous trouverez le programme de stabilité 2010-2013 ici :

Programmestabilite2010-2013.pdf

La période qui s’ouvre reste étrange. Le temps semble comme suspendu, car si on parle d’engagements, aucune décision n’a été prise et leurs effets ne peuvent encore se faire sentir. De même, les taux d’intérêts sont au plus bas historique, alors que tout le monde annonce leur hausse prochaine, en particulier sous la pression des créanciers, c’est-à-dire des « marchés ». La question de l’acceptabilité de ce retour à la raison par les opinions publiques va être vite posée.