Marquée par les monopoles et un niveau d’importation élevé, la Nouvelle-Calédonie  possède aujourd’hui toutes les caractéristiques d’une économie de comptoir. Les prix y sont de près d’un tiers plus élevés que dans l’Hexagone. L’archipel est, avec la Polynésie française, le territoire où l’écart de niveau des prix à la consommation avec la France métropolitaine a été le plus important en 2022. En outre, les ruptures de stock sont bien plus nombreuses.

Comment le consommateur réagit-il à cette situation ? Les Français de Nouvelle-Calédonie adoptent-ils les mêmes stratégies d’adaptation face aux ruptures de stock et aux pénuries de produits de consommation que ceux de l’Hexagone, distants de 17 000 km ?

Virginie de Barnier, professeure agrégée des universités en sciences de gestion, et Delphine Canonge-Dumas, doctorante en sciences de gestion, viennent de publier un article dans The conversation qui analyse ces questions.

Pour retrouver leur article : https://theconversation.com/penuries-face-a-la-crise-les-strategies-contrastees-des-habitants-de-nouvelle-caledonie-et-de-lhexagone-218398