Projet PICTA PACER


  
01 Jan 2012
01 Jan 2015

Pacific Island Countries Trade Agreement (PICTA) et Pacific Agreement on Closer Economic Relations (PACER).

Le projet PICTA PACER (2012-2015), financé par le Fonds Pacifique du Ministère des Outre-mer, a réuni plusieurs chercheurs de l’équipe et a fait l’objet d’une publication aux Presses universitaires de la Nouvelle-Calédonie.

Contexte
La problématique développée est de savoir si l’intégration régionale des territoires français du Pacifique (la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-Et-Futuna) est désirable. Les territoires français du Pacifique ont en commun leur éloignement de la Métropole, le bénéfice de transferts financiers issus de cette dernière, et demeurent donc privilégiés au sein du Pacifique en termes de développement, au point que leurs économies sont souvent considérées comme artificielles. Leurs situations sont proches en ce qui concerne la cherté de la vie et les surcoûts, dont la mécanique est précisément décrite de même que les phénomènes de marges. Néanmoins, ils ne sont pas égaux au vu de leurs ressources propres et de leur autonomie institutionnelle, surtout compte tenu du destin unique d’émancipation pouvant déboucher sur l’indépendance que poursuit la Nouvelle-Calédonie depuis l’Accord de Nouméa. Tout ceci forme le contexte d’appréciation fondamentale de l’enjeu de l’intégration régionale, en termes de coûts et avantages. Le rôle et l’impact des accords de libre échange régional PICTA et PACER sont évalués et questionnent les fondements économiques même des territoires français.

Objectifs
Le projet revient sur les théories standards du commerce international, peu applicables aux particularités des territoires français au pouvoir d’achat si dépendant de perfusions métropolitaines et d’une parité FCFP/Euro artificielle sans lien avec leur poids économique et tente d’analyser les conséquences d’un libre échange régional sur le chômage et la compétitivité avec les grands voisins océaniens, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Dates du projet
Entre 2012 et 2015