Léa HAVARD

Maître de conférences en droit public / Directrice adjointe du LARJE / Responsable pédagogique du DU de droit coutumier kanak
Droit public
Domaines de recherche

Droit constitutionnel ; théorie de l’Etat ; citoyenneté

Droit des outre-mer ; avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

États et territoires du Pacifique Sud

Pluralisme juridique

Formation

Depuis 2019 : Maître de conférences en droit public, Université de la Nouvelle-Calédonie, Laboratoire de Recherches Juridique et Économique (en délégation)

2017 : Maître de conférences en droit public, Université de Bordeaux, Centre d’Etudes et de Recherches Comparatives sur les Constitutions, les Libertés et l’État

2017 : Qualification aux fonctions de Maître de conférences en droit public par le Conseil National des Universités (section 02)

2016 : Doctorat en droit public sous la direction de M. le Professeur Ferdinand Mélin‑Soucramanien,

Titre de la thèse : L’Etat associé. Recherches sur une nouvelle forme de l’Etat dans le Pacifique Sud

Date et lieu de soutenance : 14 novembre 2016, Université de Bordeaux

Composition du jury : M. Thibaut Fleury Graff, Professeur à l’Université de Rennes 1, (rapporteur) ; M. Ferdinand Mélin-Soucramanien, Professeur à l’Université de Bordeaux, (directeur de recherche) ; M. Stéphane Pierré-Caps, Professeur à l’Université de Lorraine, (rapporteur) ; Mme. Marie-Claire Ponthoreau, Professeur à l’Université de Bordeaux ; M. Michel Troper, Professeur émérite à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense (président du jury)

  • Prix de thèse: Prix de thèse de d’encouragement de la recherche de la Société des amis de l’Académie des sciences d’outre-mer ; Prix de thèse de l’Ecole doctorale de droit de l’Université de Bordeaux
  • Publication: Presses Universitaires d’Aix-Marseille, collection « Droit d’outre-mer »
  • Recensions : par Desclèves (), Revue Défense Nationale, vol. 823, n°8, 2019, pp. 132‑132 ; par Carniama (M.), Revue Juridique de l’Océan Indien, 2019, n°26, pp. 459‑465.

2011 : Master II recherche « droit public fondamental » (mention bien), Université Montesquieu-Bordeaux IV

Sujet de mémoire : La répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales d’outre-mer sous la direction de M. le Professeur Ferdinand Mélin‑Soucramanien

2010 : Master I en droit public (mention bien), Université Montesquieu Bordeaux IV

2009 : Licence de droit, parcours droit public (mention assez bien), Université Caen Basse‑Normandie

2006 : CPGE littéraire (admise en 2e année), Lycée Malherbe, Caen

2005 : Baccalauréat littéraire, spécialité mathématiques (mention bien), Lycée Alain Chartier, Bayeux

Biographie

Diplômée en 2011 du master II Recherche Droit public fondamental de l’Université de Bordeaux, j’ai effectué ma thèse de doctorat sur « L’Etat associé. Recherches sur une nouvelle forme de l’Etat dans le Pacifique Sud » entre 2011 et 2016 sous la direction du Professeur Mélin-Soucramanien. Suite à la soutenance de ma thèse le 14 novembre 2016, j’ai été qualifiée aux fonctions de maître de conférences par la section 02 du CNU en 2017. Cette même année, j’ai obtenu le prix de thèse de l’Ecole doctorale de droit de l’Université de Bordeaux ainsi que le prix de thèse de la Société des amis de l’Académie des sciences d’outre-mer, ce qui a permis de soutenir la publication de ma thèse aux Presses Universitaires d’Aix-Marseille, collection « Droit d’outre-mer ». Toujours en 2017, j’ai été recrutée le 1er septembre en tant que maître de conférences en droit public à l’Université de Bordeaux au sein du Centre d’Etudes et de Recherches Comparatives sur les Constitutions, les Libertés et l’Etat (CERCCLE – EA 7436).

En 2019, j’ai été recrutée en délégation à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. J’y suis depuis lors en poste au sein du département Droit, Economie et Gestion (DEG) et du Laboratoire de Recherches Juridique et Économique (LARJE – EA 3329), dont je suis par ailleurs directrice adjointe depuis 2023.

Mes recherches s’inscrivent essentiellement dans le champ du droit constitutionnel et se focalisent, de façon générale, sur l’appréhension du phénomène étatique et de ses évolutions à l’aune des défis auxquels il est confronté en ce début de XXIe siècle (mondialisation, décolonisation, accélération des flux migratoires, mouvements indépendantistes). Si l’étude du phénomène étatique apparait somme toute classique pour un constitutionnaliste, le prisme à travers lequel je traite de cette problématique est pour sa part originale et marque fortement mon profil universitaire. Mes travaux universitaires portent en effet depuis plus de dix ans sur l’évolution statutaire des territoires ultra-marins français et océaniens. Dans le prolongement de ma thèse sur « L’Etat associé. Recherches sur une nouvelle forme de l’Etat dans le Pacifique Sud », je m’intéresse aux défis auxquels sont confrontés les micro-Etats insulaires dans un monde globalisé marqué par des interdépendances croissantes et la montée des revendications indépendantistes.

Cristallisant l’ensemble de ces enjeux, la Nouvelle-Calédonie s’est progressivement imposée comme mon objet d’étude de prédilection. Mes travaux de recherche portent désormais essentiellement sur le droit des outre-mer et plus spécifiquement sur la Nouvelle-Calédonie. Ils visent à analyser l’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie et son processus de décolonisation, sous différents angles (processus électoral, droit de la décolonisation, citoyenneté ou encore pluralisme juridique). Ce faisant, je favorise une recherche non seulement fondamentale, mais aussi appliquée, qui se veut être un outil de réflexion participant à accompagner le territoire dans son processus d’émancipation. Outre mes publications et communications intervenues dans ce champ spécifique, je suis fortement impliquée au sein de L’Association des Juristes en Droit des Outre-Mer (L’AJDOM) dont je suis membre fondatrice et trésorière depuis 2018.

Depuis le début de ma carrière, je m’efforce de faire le lien entre mon activité universitaire et la société civile. J’ai eu la chance de mener plusieurs missions institutionnelles de terrain (mission d’expertise relative à la révision des listes électorales spéciales pour le compte du Ministère des outre-mer et de l’ONU ; missions en tant que déléguée de la Commission de contrôle de l’organisation et du déroulement de la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté) et d’être consultée par des institutions (audition par le rapporteur de l’Assemblée nationale sur le projet de révision constitutionnelle relatif au dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie en 2024). Par ailleurs, je suis régulièrement sollicitée en tant qu’experte par les médias, locaux comme nationaux, pour apporter mon regard de constitutionnaliste sur l’actualité institutionnelle calédonienne.

Activités de recherche